En 1965, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), réunie dans la capitale de l’Iran, Téhéran, instaurait la Journée internationale de l’alphabétisation. Cette décision faisait suite à la réunion des ministres de l’Éducation des pays membres de l’UNESCO et en fixait la date au 8 septembre, date de sa célébration dans le monde entier.
Dans son message lors de la célébration de 2002, le secrétaire général de l’UNESCO rappelait les motifs qui ont suscité la création de cette journée par son organisation. Et comme cette déclaration est toujours d’actualité, il est bon d’en relire l’essentiel puisqu’elle donne le sens de cette journée.
«La Journée internationale de l’alphabétisation vient nous rappeler chaque année l’existence d’une profonde inégalité dans notre monde en voie de globalisation: pratiquement une personne sur sept est analphabète.
Cette terrible injustice va de pair avec une autre: sur un total de 880 millions d’adultes analphabètes, plus de 500 millions sont des femmes. Cette situation est inacceptable et constitue à la fois un affront à la dignité humaine et une entrave à l’avenir du bien-être de l’humanité.»
«L’alphabétisation est indispensable au développement et à la santé des individus, des collectivités et des pays. La participation effective des populations au processus démocratique passe par l’alphabétisation, fondement de la communication et de la littérature écrites qui ont longtemps été les principaux moyens d’échanges et de rapprochements entre les cultures.»