La tradition du théâtre veut qu’une pièce ne se joue pas s’il y a plus d’artistes sur scène que dans la salle. À en croire l’article publié dans le numéro de L’Express de la semaine du 25 juin (NDLR: retiré du site web car, en effet, très incomplet), si nous avions dû suivre ce principe, la fête de la musique 2013 n’aurait pas dû avoir lieu.
Heureusement, ce fut loin d’être le cas.
Un observateur patient et attentif aurait pu constater qu’un public s’est progressivement composé autour des 24 mini concerts offerts sur le square par des musiciens de tout âge, de tout style. Ce même public est ensuite venu remplir l’amphithéâtre du Mel Lastman Square (700 personnes), pour profiter d’un concert gratuit exceptionnel.
Exceptionnel, car ce sont quatre chorales et orchestres d’enfants issus notamment de la Toronto French School, du conseil scolaire Viamonde et de l’Alliance Française qui ont offert un programme musical en Français.
«Nous chanterons tous en français ce soir non par obligation de bilinguisme, mais tout simplement parce que chanter en français, c’est beau», a commenté Christophe Plantiveau, responsable du Campus de l’AF de North York.