Sous les rythmes des tambours, des balafons, des djembés et autres instruments à percussions, le Festival Bana Y’ Africa a offert dimanche dernier à la communauté africaine de Toronto et à ses habitants une journée de danses, de chansons, de couleurs et de légèreté emportant le public dans un ballet de trépignement et d’enthousiasme. Dundas Square a éteint ses jets d’eau pour que la musique africaine soit sa vedette.
Pour la 7e édition du Festival Bana Y’ Africa, l’Association organisatrice, Afrique Nouvelle musique, confirme son aspiration: celle de promouvoir la culture et les arts d’Afrique en programmant plusieurs activités différentes dont ce festival clôturant la fin de l’été. «Le Festival Bana Y’ Africa est une vitrine pour valoriser les cultures africaines à travers la musique. Il permet à tout artiste africain de faire connaître son oeuvre en lui donnant une chance d’exprimer son art et en le mettant en contact avec la communauté francophone de Toronto», explique Thomas Tumbu, directeur général de l’Association.
Le temps d’une journée, Dundas Square s’est donc transformé en un lieu de joie, de fête, de bonne humeur et de spontanéité sous la musique entraînante des artistes invités.
Bana Y’Africa, ou «les enfants venus d’Afrique», s’est ouvert avec la prestation époustouflante du groupe ghanéen Ngoma, une troupe de jeunes artistes composée d’enfants et d’adolescents jouant du tambour et du djembé, forme particulière de tambour cylindrique, principalement utilisé en Afrique de l’Ouest.
Seule émotion présente: la force de la musique. Une musique qui s’est emparée du public, restant bouche-bée et concentré à observer la dextérité de ces jeunes danseuses jouant du tambour, dansant, souriant et laissant transparaître la joie de vivre. Accompagnées par les garçons aux djembés, ceux-ci se laissaient aller et pénétrer par la passion de leur art dont la seule résultante était une prodigieuse maîtrise de leurs mains rendant un son puissant, touchant les spectateurs au point de leur couper le souffle.