Les élections provinciales s’approchent à grand pas. Le 10 octobre prochain, un nouveau gouvernement prendra les rennes du pouvoir en Ontario, et les questions liées à l’éducation seront au centre des débats. Plus précisément la question des conseils scolaires confessionnels.
En préambule des élections, certaines questions se doivent d’être posées. Et dans le contexte actuel, l’Association franco-ontarienne des conseils scolaires catholiques (AFOCSC) prend la température des partis politique quant à leurs intentions sur le thème brûlant du développement des écoles catholiques en Ontario.
Depuis la première école catholique de langue française, établie à l’Assomption dans la région de Windsor en 1786, bien des choses ont changé au sein de la société canadienne. Mais ce droit, inscrit dans la constitution en 1867, demeure fermement revendiqué par la majorité des parents francophones en Ontario, qui inscrivent à 75% leurs enfants dans un établissement catholique.
Le président de l’AFOCSC, Robert Tremblay, a soumis un questionnaire aux chefs des partis politiques en lice aux prochaines élections gouvernementales. «Il est de notre responsabilité de questionner maintenant les partis sur leurs plateformes électorales et de faire connaître leurs projets à la communauté francophone. L’éducation constitue l’un des principaux enjeux de cette campagne électorale et nous devons nous assurer que les intérêts des élèves qui fréquentent nos écoles catholiques de langue française soient pris en considération», a déclaré ce dernier.