Dès octobre prochain, le conseil d’administration de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) comptera 11 administrateurs, au lieu de 24, élus pour des mandats de deux ans renouvelables deux fois, au lieu de trois ans renouvelables une fois.
Un nouveau règlement a été ratifié le 10 juillet par les membres du lobby politique des Franco-Ontariens, réunis en assemblée générale extraordinaire à Ottawa.
Le nouveau conseil d’administration sera composé de cinq administrateurs élus par région (Nord-Est, Nord-Ouest, Centre, Est, Sud-Ouest), trois administrateurs élus par les groupes «Aînés et retraités», «Jeunes» et «Femmes», deux administrateurs élus par la communauté des «Minorités raciales et ethnoculturelles francophones» (MREF) et une présidence. La présidence sera assistée de deux vice-présidences, dont une élue parmi la communauté MREF.
La structure de l’Assemblée datait de la fusion en 2006 de l’Association canadienne-française de l’Ontario (créée en 1910) et de la Direction de l’Entente Canada-communauté Ontario (formée en 2001 par des dissidents de l’ACFO).
Selon le président Denis Vaillancourt, l’organisme porte-parole de plus de 600 000 francophones de l’Ontario souhaite ainsi «recentrer son travail et ses ressources sur davantage de concertation et de consultation».
On invoque aussi comme motivation «la particularité de la géographie de l’Ontario français, avec une communauté franco-ontarienne dispersée sur un territoire très vaste».