Deux bulletins scolaires au lieu de trois par an. Une solution que préconise désormais ouvertement l’Association des enseignantes et enseignants franco-ontariens (AEFO), mais qui ne semble pas séduire tous les acteurs du milieu.
Selon l’organisme, cette modification permettrait de récupérer un temps précieux sur l’enseignement, en limitant le nombre d’évaluations soumises aux élèves, tout en ne remettant pas en cause le droit à l’information des parents. Un changement qui ne s’appliquerait qu’à l’élémentaire. Une mesure d’ores et déjà promise aux contestations, puisqu’en passant de trois à deux relevés de notes, les parents n’auront plus le même sentiment de contrôle sur le devenir de leur progéniture.
C’est en tout cas l’avis de Geneviève Follet, présidente de Parents partenaires en éducation (PPE): «La solution serait de revoir le format plutôt que d’éliminer un bulletin. On ne doit pas perdre de vue que les bulletins sont un des moyens de communication entre les parents et les enseignants et qu’ils permettent aux parents de suivre le cheminement scolaire de leurs enfants, et donc de pouvoir réagir au besoin.»
Un débat qui, selon Paul Taillefer, président de l’AEFO, n’a pas lieu d’être: «Nous croyons que deux évaluations formelles pendant l’année, l’une à la fin janvier et l’autre en juin, seraient suffisantes.»
«D’autres mécanismes, plus simples et tout aussi efficaces, peuvent être utilisés pour tenir les parents au courant du progrès de leur enfant tout au cours de l’année.»