Cruel, mais prévisible: le fait d’avoir un très grand nombre de «j’aime» sur Facebook ne garantit pas qu’une bonne cause récoltera beaucoup d’argent.
Une équipe de l’Université de Californie s’est penchée sur la campagne Sauvez le Darfour qui, sur Facebook, a récolté 1,2 million de «j’aime» en janvier 2010… mais à peine plus de 10 000 $, soit l’équivalent de huit sous par «j’aime».
En comparaison, les campagnes d’envoi postal pour la même cause ont eu un taux de succès beaucoup plus élevé.
On peut s’interroger sur la validité de cette unique étude, parue dans Sociological Science, mais elle rappelle qu’on sait fort peu de choses sur l’efficacité réelle de l’activisme en ligne. En l’absence de données solides, les critiques ont beau jeu de prétendre que Facebook offre une illusion d’activisme, qui peut même nuire à un réel engagement.