En moins d’un mois, deux nouvelles informations, séparées par des milliards de kilomètres, ont donné espoir à ceux qui espèrent trouver du liquide sur d’autres mondes. Et l’un de ces deux mondes est celui qu’on aurait jugé le plus improbable: Pluton.
Il y aurait sur Pluton une mince couche de gaz, assez dense pour pouvoir agir comme un «isolant» et faire en sorte qu’une partie de l’eau souterraine ne gèle pas. Selon l’équipe japonaise qui publiait le 20 mai dans Nature Geoscience, un phénomène similaire pourrait se reproduire sur d’autres mondes glacés du système solaire.
L’hypothèse a été appelée en renfort pour expliquer une anomalie dans l’alignement, par rapport à l’axe de Pluton, d’une immense plaine qui domine un des hémisphères de Pluton — la plaine Spoutnik, découverte en 2015 par la sonde New Horizons.