Le projet d’une Maison de la francophonie au centre-ville de Toronto sera suivi de près au cours des prochains mois par l’ACFO-Toronto, le lobby politique des Franco-Torontois, selon le voeu de l’assemblée générale du 3 novembre dernier.
Cette idée circule depuis 30 ans sous diverses formes et a plusieurs dizaines de milliers de dollars en banque. On imagine aujourd’hui cette Maison comme un lieu de rencontre et une vitrine des francophones et francophiles de la métropole, un carrefour d’organismes qui y loueraient des espaces, et un campus pour le Collège Boréal.
«L’idée d’un quartier francophone reste dans notre esprit. Comme point de départ, il faudrait une Maison. Le comité d’administration appuie à 400% cette initiative», a souligné le président sortant de l’Association des communautés francophones de l’Ontario à Toronto, Gilles Marchildon, en clin d’œil au 400e anniversaire de la présence française en Ontario célébrée tout au long de l’année.
Pour faire avancer le dossier, l’ACFO-Toronto a adressé une lettre ouverte, le 20 octobre, à la première ministre Kathleen Wynne. Cette lettre aurait braqué les projecteurs sur le projet.
«La Maison n’a pas vocation à guider ou chapeauter les associations, mais à les accueillir. Elle est là pour vous servir», a précisé Richard Kempler, administrateur du comité provisoire de la Maison de la francophonie, qui est aussi le président de la Franco-Fête de Toronto.