Manon Defgnee brandit fièrement une bouteille de Vendôme Mademoiselle. Originaire de Belgique, la jeune femme espère importer ce vin pétillant à 0% d’alcool au Canada: «Nous sommes déjà présents dans vingt pays mais pas encore ici.» Comme elle, une cinquantaine d’entreprises étaient présentes au cocktail organisé à l’Alliance française de Toronto jeudi 29 octobre.
Ce rendez-vous était un moment fort de la mission commerciale organisée par la Wallonie, l’une des trois régions belges, du 24 au 31 octobre. La délégation s’est rendue à Vancouver, en compagnie de la princesse Astrid de Belgique, avant de poser ses valises à Toronto.
«L’objectif est de trouver des partenaires et de faire des explorations», explique Raphaël Abou, directeur général chez Allyum. L’entreprise est spécialisée en fusion et acquisition. «Les Belges ont envie d’investir au Canada anglophone. C’est plus intéressant que de toujours se tourner vers le Québec… Nous pouvons aussi aider les entreprises ontariennes à trouver des investisseurs en Belgique.»
Au cours de leur séjour, les entreprises ont mené plusieurs rendez-vous avec d’éventuels partenaires ou clients. Mickael Moos, manager chez Finifox, a bon espoir d’implanter ses services en Ontario : «Un rendez-vous sur deux est excellent. J’ai trouvé un fabricant potentiel et un client qui semble vraiment intéressé. Toronto est un beau spot pour livrer à la fois aux Etats-Unis et au Québec.»
Son entreprise est spécialisée dans la construction et la fixation de bâtiments à faible consommation. «Ici, les bâtiments ne sont pas correctement isolés. Dans le domaine de la construction, les Canadiens sont en admiration de notre façon de faire», commente t-il.