Les six représentants d’organismes siégeant au Comité consultatif francophone de la Ville de Toronto auraient intérêt à se rencontrer de façon informelle, quelque temps avant leur réunion officielle bilingue à l’Hôtel de Ville, afin de coordonner leur action et d’arriver mieux préparés à faire avancer les dossiers.
C’est ce que certains d’entre eux ont suggéré après la réunion de jeudi après-midi, où on n’a pu débattre que de quelques-uns des nombreux sujets à l’ordre du jour.
C’est aussi ce que semblait penser le conseiller municipal Norm Kelly, coprésident du Comité français avec Lise Marie Baudry, qui a rapidement compris qu’on n’arriverait pas, en deux heures, à passer à travers le «Plan de travail» adopté en décembre dernier et qui touche à presque tous les aspects de la vie en français à Toronto.
Le Comité – Lise Marie Baudry du Centre francophone, Gilles Marchildon du Reflet Salvéo, Léonie Tchatat de La Passerelle, Isabelle Girard des Centres d’accueil Héritage, Diane Chaperon Lor du Club canadien, et Guy Mignault du Théâtre français (absent ce jour-là) – a tout de même réussi à adopter une résolution enjoignant l’administration municipale à apporter une aide logistique au projet de Maison de la Francophonie pour trouver et sécuriser son emplacement.
Piloté par Richard Kempler, l’avocat Kip Deaschel et Annie Dell du RDÉE, ce projet est lié aux démarches du Collège Boréal, qui doit se trouver un nouveau campus au centre-ville de Toronto d’ici 2020, date d’expiration de son bail dans l’édifice du Toronto Star.