Plusieurs croient que Sherlock Holmes a bel et bien existé, au même titre que Jack l’Éventreur. Cette croyance est si fermement ancrée que John Bastardi Daumont a écrit une biographie de 200 pages intitulée Sherlock Holmes, détective consultant.
Arthur Conan Doyle crée le personnage de Sherlock Holmes en 1887. Il le campe dans quatre nouvelles et cinquante-six histoires courtes, l’ensemble de ces textes constituant ce qu’on appelle le Canon. Les histoires étaient d’abord publiées dans The Strand Magazine, puis réunies dans un livre.
John Bastardi Daumont a certainement lu et relu chaque nouvelle et chaque histoire courte mettant en scène l’illustre détective. Je soupçonne qu’il a même lu entre les lignes et dans les marges.
Chose certaine, Daumont a glané toutes les allusions à la vie privée de Sherlock Holmes (études, situation financière, relation avec son frère Mycroft, etc.).
Lorsque Sherlock Holmes rencontre John H. Watson, il n’a pas encore trente ans. Il n’est guère fortuné puisqu’il doit partager le loyer au 221 B, rue Baker. Watson le trouve «froid, rude, sans humour et incapable d’exprimer le moindre sentiment».