La Loi de 1996 sur la divulgation des traitements dans le secteur public oblige le gouvernement de l’Ontario, les organismes de la Couronne, les municipalités, les hôpitaux, les conseils de santé, les conseils scolaires, les universités, les collèges et aux autres employeurs du secteur public à divulguer le nom, le poste et le traitement des employés qui touchent 100 000 $ ou plus par année civile.
Nombre de Franco-Ontariens figurent dans cette liste de 111 438 employés. Il s’agit d’une augmentation de 14% par rapport à l’année dernière. La «Sunshine List» dévoilée vendredi dernier remplit six cartables.
Tous les députés gagnent 116 550 $, mais une ministre comme Madeleine Meilleur va chercher 165 851 $. Le leader parlementaire du NPD, Gilles Bisson, gagne 134 732 et la vice-présidente du comité permanent de la politique sociale, France Gélinas, reçoit 123 810 $.
Le fonctionnaire francophone le mieux rémunéré est probablement l’Ombudsman André Marin (227 207 $). Renée-Marie Barrette, commissaire à l’information et à la protection de la vie privée, gagne 157 810 $, alors que François Boileau, commissaire aux services en français touche 122 094 $.
C’est l’Hôpital Montfort qui semble accorder le plus haut salaire à un francophone, soit 415 993 $ pour son directeur général, le Dr Bernard Leduc. L’Université Laurentienne verse 299 115 $ au recteur Dominic Giroux, mais cela est peu comparé aux recteurs des universités de Toronto et d’Ottawa, qui reçoivent environ 395 000 $.
Au niveau collégial, les salaires sont moins élevés, soit 283 131 pour Lise Bourgeois, présidente de La Cité collégiale, et 209 424 $ pour Hubert Dutrisac, qui a été remplacé par Pierre Riopel à la présidence du Collège Boréal.