La station spatiale chinoise, une auberge espagnole?

Le projet de station spatiale chinoise Tiangong 2 («palais céleste»).
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Publié 30/06/2016 par Matthieu Fannière

Les Chinois ne sont pas rancuniers. Bien qu’ils n’aient jamais pu avoir une place sur la station spatiale internationale, ils viennent d’annoncer que leur propre station sera ouverte à tous.

La Chine a en effet exprimé à plusieurs reprises son intérêt à participer au programme, mais les États-Unis lui ont toujours opposé leur refus, invoquant l’espionnage industriel.

C’est donc seule que la République populaire a développé le programme de vol spatial habité Shenzhou et envoyé son premier taïkonaute dans l’espace en 2003.

Le 25 juin était lancée la nouvelle fusée Longue Marche-7, qui pourrait servir aux équipages de la future station spatiale chinoise à partir de 2022.

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Or, la Chine vient d’annoncer un partenariat avec le Bureau des affaires spatiales des Nations unies, dans le but de permettre aux pays membres d’accéder à sa station à des fins scientifiques. Les Chinois se sont montrés enthousiastes à l’idée d’aider les pays en développement dans leurs recherches spatiales.

Cependant, alors que l’avenir de la Station spatiale internationale après 2020 est incertain, le magazine New Scientist se pose des questions: permettront-ils vraiment aux États-Unis et à leurs partenaires (le Canada, la Russie, le Japon et les membres de l’Agence spatiale européenne), qui les ont toujours exclus, d’accéder à leur station?

Auteur

  • Matthieu Fannière

    Journaliste à l'Agence Science-Presse, média indépendant à but non lucratif basé à Montréal. La seule agence de presse scientifique au Canada et la seule de toute la francophonie qui s'adresse aux grands médias plutôt qu'aux entreprises.

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