La Saint-Jean à Montréal: en fête et en musique

«Montréal, tu vas adorer». Cette phrase, on me la répète depuis 6 mois. Alors c’est parti, je me décide à visiter la capitale québécoise. Ça tombe bien, cette fin de semaine a lieu la Saint-Jean-Baptiste et le Festival international de jazz.

Jeudi 24 juin, me voilà dans un Mégabus à destination de Montréal. Aujourd’hui c’est la fête des Québécois et cela se remarque dès l’arrivée dans la ville.

Oubliés les maillots de la Coupe du Monde, le blanc et bleu est de rigueur. La fleur de lys aussi.

Je rate le défilé des géants en début d’après-midi. Tant pis, je me concentre sur la soirée. Les festivités majeures ont lieu au parc Maisonneuve, près du stade olympique.

Les Montréalais sont venus en masse célébrer la Saint-Jean-Baptiste, officiellement la «Fête nationale», autour d’une grande scène de concert et d’artistes québécois.

Difficile alors d’apercevoir les artistes sans les écrans géants. La programmation est vaste: Les Trois Accords, Paul Piché, Cœur de Pirate, Marie-Mai, Jonas, Les Porn Flakes, Luck Mervill, Yann Perreau, Dumas…

Le tout animé par le présentateur Guy A. Lepage. On repart avec des airs de chanson plein la tête, et ce n’est pas fini.

Un week-end musical

Car on pourrait croire que Montréal s’est mise à l’heure de la musique cette fin de semaine avec le Festival international de Jazz qui a commencé au lendemain de la Saint-Jean-Baptiste, le 25 juin.

Pas le temps de se reposer, le festival et ses scènes de concerts ont envahi la ville, la circulation est coupée. La place des armes est l’épicentre de la manifestation.

La programmation offre de belles surprises avec notamment Lionel Richie ou David Sanborn en concert payant. Mais de nombreux petits concerts gratuits très sympathiques sont dispersés dans le centre-ville. Montréal vibre alors aux rythmes des saxophones.

Le son des djembés

Pour finir mon séjour musical, on me conseille les dimanches après-midi dans le parc Jeanne Mance. Après l’escalade ardue du Mont-Royal, et quelques photos prises du haut du panorama, je vais écouter les djembés tout en me reposant dans l’herbe.

Les amateurs sont nombreux, les musiciens aussi. Les plus jeunes concurrencent les plus vieux et on aperçoit même un petit garçon d’une dizaine d’années qui joue.

Le week-end s’achève avec des notes de musique plein la tête.