Pour son premier numéro, le nouveau journal étudiant a placé haut la barre en s’assignant l’objectif de dresser un bilan de la francophonie au Canada. Pas une mince affaire. Distribué dans toute les provinces, le journal souhaite faire réfléchir les francophones sur les connaissances qu’ils ont de la francophonie en général. Refusant de se positionner dans le fédéralisme ou le souverainisme, La Relève invite au débat et espère reconstruire un dialogue entre les francophones de toutes les provinces. Bonne chance!
Mettez deux étudiants en sociologie dans le même bureau et vous aurez sûrement la chance d’obtenir des discussions sur tout et n’importe quoi pour le restant de votre vie. Parmi toutes les idées qui ont dû être lancées, une vient de voir le jour et non des moindres, le lancement d’un journal étudiant francophone pancanadien.
Jean-François Laniel avait fait le constat d’un manque, d’une rareté des lieux où la francophonie pouvait s’exprimer sur la place publique. Aucun journal francophone pancanadien n’existe, il fallait donc l’inventer. Dans sa démarche, il est rejoint par Kateri Létourneau, qui partage son bureau, et Serge Miville, un étudiant en histoire actif dans les organismes francophones à Ottawa.
Serge Miville raconte: «Jean-François m’a parlé du projet, ça a piqué mon intérêt. J’étais déjà impliqué avec le journal étudiant La Rotonde. Dès le début, c’était un projet très intéressant.»
L’objectif est avoué: donner un lieu de parole à la francophonie, la faire réfléchir, se questionner.