Le 8 avril 2020, après deux années de travail, Christine St-Pierre devait publier ses mémoires à titre de journaliste radio-canadienne et politicienne québécoise. La pandémie a tout arrêté. Ce n’est qu’en septembre que paraît Ici Christine St-Pierre. De l’école de rang au rang de ministre.
L’entrée de Christine St-Pierre à Radio-Canada ne s’est pas fait au Québec mais plutôt à Moncton à l’été 1976. La journaliste écrit qu’elle est très attachée au Canada, principalement grâce à son séjour en Acadie, et au sort réservé aux francophones hors Québec.
Le terrain de jeu de St-Pierre est la couverture sur le terrain. Lors du massacre de Polytechnique (6 décembre 1989), son souci est de «respecter le deuil des familles tout en obtenant leurs témoignages, essentiels afin que toute la société fasse le sien». Elle est aussi sur le terrain pour couvrir la crise politique au Parti libéral du Québec (Bourassa-Allaire-Dumont, 1994) et les attentats du 11 septembre 2001.
Opinions
Des émotions fortes et un appétit boulimique pour le travail bien fait lui procurent des moments inoubliables. En 2007, la journaliste de Radio-Canada publie dans La Presse une lettre en appui aux soldats canadiens en Afghanistan.
Une telle transgression du code journalistique aurait dû entraîner son renvoi ou à tout le moins une sanction disciplinaire. Elle est plutôt mise sur la tablette, plus jamais de reportage au Téléjournal.