La rafle du Vel d’hiv (pour Vélodrome d’hiver) reste dans les mémoires françaises pareil à une honte jamais vraiment pardonnée. La France, occupée par l’Allemagne nazie participe activement à la déportation des juifs vers les camps de concentrations et d’extermination situés plus à l’Est.
Lors de la rafle, environ 7000 juifs sont emmenés au Vel d’Hiv, dans le XVe arrondissement de Paris. Ils y restent quelques jours, sans eau ni nourriture, avant d’être transférés dans des camps.
Bien des années après la rafle, les séquelles sont encore présentes dans les cœurs de certains Français, mais aussi dans les histoires de familles. Elle s’appelait Sarah (Sarah’s Key), de Gilles Paquet-Brenner, film tiré du roman Elle s’appelait Sarah, retrace l’histoire juxtaposée d’une petite fille juive prise dans la rafle en 1942 et d’une journaliste américaine vivant à Paris, dans les années 2000.
La France a toujours eu du mal à accepter le fait que l’État ait collaboré avec les nazis, lors de la Seconde Guerre mondiale.
Pour preuve, le premier historien ayant osé affirmer que la France de Vichy a collaboré est américain et se nomme Robert Paxton.