Bianka Giuristante est étudiante en journalisme à Toronto au collège d’arts appliqués La Cité.
Selon la Fondation canadienne des femmes, une femme est tuée par son partenaire environ tous les six jours au Canada.
La violence conjugale est donc un sujet «lourd», que la dramaturge franco-ontarienne Arianne Matte n’a toutefois pas hésité à aborder dans sa dernière pièce, Les murs ont des yeux, présentée ce samedi 5 novembre à 15h au petit théâtre The Box, 89 rue Niagara #103.
Avec cinq comédiens talentueux dirigés par la metteuse en scène Magalie Bazinet, Arianne Matte tente de dénoncer cette situation et de pousser les femmes à parler, mais d’une façon originale et avec une belle touche d’humour et d’humanité.
«Ça fait beaucoup réfléchir et c’est aussi intéressant à regarder, parce qu’on n’est pas juste dans la lourdeur du sujet, mais dans plusieurs de ses facettes», partage la comédienne Geneviève Fontaine en entrevue à L’Express lors d’une répétition mardi.