L’octroi de la nationalité, ou si l’on veut être plus légaliste, de la citoyenneté italienne, à titre posthume, par le chef du gouvernement italien Enrico Letta aux migrants morts au large de l’île de Lampedusa crée un cas de jurisprudence.
Une question que l’on peut se poser dans ce cas d’espèce est de savoir si le dirigeant italien a mesuré la portée de cet acte…
Je pense d’emblée que non! Pour deux raisons fondamentales, qui se rapportent, l’une au droit des immigrants devenus citoyens, et l’autre aux principes de l’octroi de la citoyenneté aux immigrants.
Que ce soit en Europe, en Amérique ou en Océanie, le droit des immigrés devenus citoyens garde les mêmes lignes directrices. Il leur donne tous les avantages juridiques et économiques des citoyens «de souche», ainsi qu’à leurs descendants légitimes.
C’est dans ce contexte que certains pays ont adopté le principe de la loi du sol ou celui de la loi du sang.