La Semaine de la francophonie a commencé dans la bonne humeur au service de police de Toronto. Chants, musiques, danses, invités de prestige et bons sentiments étaient au rendez-vous ce mardi 15 mars pour saluer, pour la première fois, l’engagement de la police dans la francophonie.
La cérémonie, présidée en français et en anglais par Odette Gough, chef d’antenne de Radio-Canada, a débuté par l’hymne national canadien chanté, en français, par l’ensemble musical du Collège Glendon.
S’en sont suivis des discours élogieux sur la langue et la culture française, entrecoupés de musique africaine avec des prestations de la compagnie Canafric Théâtre Canafrique. La compagnie d’arts du spectacle a fait chanter un public peut-être pas assez réceptif, mais la joie de vivre était bien là.
Le chef du service de police de Toronto, William Blair, n’était pas présent, mais un écran a permis de retransmettre un message dans lequel il constate que «la police de Toronto est engagée dans la diversité de la communauté grâce au Comité consultatif francophone», co-présidé par Gérard Parent et Kristina Kijewski.
L’invité d’honneur, Paul Rouleau, juge de la cour d’appel de Toronto et ancien président de l’Association des juristes d’expression française, a rappelé, dans une partie de son discours, l’histoire de la francophonie au Canada en commençant par une simple question: «Pourquoi le français et pas l’italien?».