La police de Toronto fête la francophonie

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Publié 22/03/2016 par l-express.ca

Vendredi avant-midi au quartier général de la rue College, le chef Mark Saunders et le Comité consultatif francophone de la police de Toronto accueillaient l’ambassadrice du Maroc au Canada, Nouzha Chekrouni, et une foule de personnalités venues célébrer la Journée internationale de la francophonie.

Le groupe de chanteurs et musiciens marocains d’Hassan El Hadi (qui se produisait aussi à l’Alliance française le lendemain soir) a offert quelques chansons en arabe et une pièce rassemblant des extraits de chansons traditionnelles canadiennes-françaises.

Cette fête annuelle est devenue une tradition pour le Comité français de la police, coprésidé cette année par Adolphine Mukamanzi pour la communauté (elle travaille au Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud) et Kristina Kijewski pour la police (où elle travaille depuis 33 ans, aujourd’hui comme directrice des services d’appui opérationnel).

Le Comité compte aussi sur la collaboration de l’agente Tina-Louise Trépanier, responsable de la liaison communautaire francophone au sein du service de police. Elle organise notamment des présentations dans nos écoles de langue française.

En plus de servir de trait d’union entre la police et la communauté francophone, le Comité appuie aussi des causes comme la Maison d’hébergement pour femmes francophones.

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En cette célébration de la francophonie, le chef Mark Saunders a salué la diversité qui la compose autant que l’anglophonie. Plus de 600 agents de la police de Toronto peuvent s’exprimer en français, a-t-il indiqué.

Les Canadiens d’origine marocaine, musulmans ou juifs, font partie de cette diversité francophone, a souligné l’ambassadrice Nouzha Chekrouni, qui a fait valoir que son pays partageait «les valeurs de la francophonie internationale» qui comprennent le respect des droits et libertés, de l’égalité entre les hommes et les femmes, et la promotion de la paix et du progrès économique et social.

«Ce sont des valeurs universelles», a insisté Mme Chekrouni, une linguiste qui a été députée et ministre au Maroc.

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