Thomson Birara est étudiant en journalisme à Toronto au collège d’arts appliqués La Cité.
«Nous voulons créer un carrefour international de la photographie à Toronto». C’est l’ambition derrière le Ryerson Image Centre (RIC), nous dit son directeur de recherche Thierry Gervais. Cette institution fait venir dans la métropole des photographes et des chercheurs de toute la planète pour explorer les enjeux liés à l’art de l’image.
Situé en plein centre-ville, au 33 rue Gould près du Yonge-Dundas Square, le centre de l’image de l’Université Ryerson, fondée en 2012, a su se démarquer dans le milieu de la photographie. Plus qu’une galerie, c’est un centre de recherche. Et plus qu’un centre de recherche, c’est un lieu de conservation des images.
Le RIC, en collaboration avec l’Institut de technologie du Massachusetts (le fameux MIT), a publié cet automne son premier livre: The « Public » Life of Photographs. C’est le fruit de trois colloques réunissant des chercheurs en histoire de l’art et des professionnels de la photographie du monde entier.
L’impact dépend du contexte
Étudier la vie publique d’une image, c’est cerner la signification des images en comprenant tout le contexte entourant leur diffusion. On parle des choix artistiques du photographe, mais on regarde aussi qui va utiliser les images et comment elles vont être rendues accessible au public.