Il apparaît que Naïma Atef Amed, cette femme expulsée à Montréal d’un cours de francisation du fait de son niqab, est pharmacienne de formation. En outre, elle aimerait exercer ici sa profession. J’ai sincèrement peine à croire que cela puisse se faire.
En effet, je l’imagine mal, derrière son comptoir et son niqab, expliquer à ses clients québécois les vertus de tel médicament, les dangers de tel autre si mal ingéré, etc.
Je l’imagine mal aussi s’adresser à une population vieillissante, qui comprendrait mal pourquoi on se cache ainsi du regard des autres.