Depuis des années, on parle de la percée importante des pays dits émergents dans l’économie mondiale. Les spécialistes parlent du «BRIC» qui réunit le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine.
Ces 4 pays représentent près de la moitié de la croissance de la demande mondiale. Avec le développement de ces économies et les nombreux investissements effectués par des entreprises locales et étrangères, il est possible que nous arrivions tout près d’une certaine limite de capacité de production. Tout le monde a bien profité des faibles coûts de main-d’œuvre, tous les pays veulent leur part du gâteau dans le festival de la croissance économique de la Chine en particulier, maintenant il est possible qu’on soit en train d’arriver à saturation.
Cela dit, il faut tout de suite se rétracter: le capitalisme, par définition, n’arrive jamais à saturation. En fait, si on constate un manque de capacité de production, il devient alors urgent de créer de nouvelles possibilités, et il y a toujours des gens quelque part qui seront prêts à investir, développer, profiter.
Ainsi, le Wall Street Journal écrivait mercredi dernier qu’il faudra acheter de nouvelles terres, construire de nouvelles usines, améliorer les salaires pour augmenter l’offre des pays en émergence et ainsi répondre à une demande qui semble ne jamais vouloir s’essouffler. Et, la conséquence première de ces nouveaux investissements, ce sera une augmentation des prix.
L’inflation fait terriblement peur aux investisseurs des marchés mondiaux. Si l’inflation augmente, c’est dire qu’il faudra majorer les taux d’intérêt pour tenter de contrôler et ralentir l’inflation. Et, si on augmente les taux d’intérêt, il se pourrait qu’il y ait alors ralentissement de la croissance économique.