Les théories du complot ont plus de chances de fonctionner chez ceux qui ont le sentiment de perdre le contrôle sur leurs vies. Cela pourrait contribuer à faire comprendre pourquoi une personne qui croit à une théorie du complot a plus de chances de croire à une deuxième.
Selon Jan-Willem van Prooijen, de l’Université VU d’Amsterdam, ces théories ont tendance à fleurir pendant des périodes d’incertitude économique ou politique — ce qui, déjà, accentue le sentiment de perdre le contrôle sur nos vies.
Ces gens, expliquent-ils, essaient d’abord de comprendre et connectent des faits qui ne sont pas nécessairement liés entre eux. Mais pourquoi passent-ils d’une explication rationnelle — des gouvernants incompétents — à une explication tirée par les cheveux?