Roselle, c’est le nom d’un hibiscus, une fleur sobre et élégante, tout comme la pâtisserie éponyme. Mais Rozell, en breton, est l’instrument en bois qui permet d’étaler la pâte à crêpe sur le bilig, la crêpière en Bretagne.
Pas de hasard, donc, dans le choix du nom de cette pâtisserie d’exception tenue par deux Canadiens qui ont notamment été formés en France.
Un parcours étoilé
Stéphanie et Bruce ont étudié la pâtisserie française au Collège George Brown, qui a lancé un programme dédié à cette discipline en 2011. Grâce à cela, ils ont eu l’opportunité d’étudier pendant une semaine à l’École nationale supérieure de la pâtisserie en Auvergne.
«De ce groupe de 20 étudiants, Stéphanie et moi avons décidé de rester en France pour étudier et travailler dans le pays», indique Bruce.
«Durant cette année en France», raconte Bruce, «j’ai travaillé pour un restaurant avec une étoile Michelin, le Yam’tcha, et Stéphanie a travaillé pour le Régis Marcon, qui cumule trois étoiles. Ce fut de très longues et difficiles journées de travail, mais nous y avons fait de merveilleuses rencontres qui nous ont beaucoup influencées.»