La paresse, maladie du 21e siècle

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Publié 30/07/2007 par Benoît Lacroix (Agence Science-Presse)

C’est notre tendance naturelle à la paresse qui est à la base de la maladie cardiovasculaire, affirme le Dr Salim Yusuf.

«Les gènes ne nous sauveront pas. Ils n’ont pas évolué depuis l’époque de nos grands-parents. C’est notre mode de vie qui a changé.»

Lors de la Conférence du Président, tenue lors du 5e Symposium international de Québec sur la prévention et la réadaptation cardiorespiratoire, le Dr Yusuf a dressé un tableau très complet de la situation mondiale des maladies cardiovasculaires.

Environ 90% des décès attribuables aux maladies du coeur peuvent être évités et la prévention est la solution dans 90% des cas. La recette pour se protéger est simple: manger santé et faire de l’exercice. Mais comment faire pour inciter la population à changer ses habitudes?

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«Il faut taxer davantage les automobilistes, les fumeurs et la malbouffe. En contrepartie, nous devons financer la production des aliments santé, changer les politiques d’urbanisation et éduquer», répond le Dr Yusuf.

Lors de sa conférence, M. Yusuf a mis en lumière l’augmentation rapide des maladies cardiovasculaires dans les pays en développement, l’Inde et la Chine en étant les malheureux champions.

L’obésité et les troubles cardiorespiratoires s’y multiplient en même temps que les routes à cinq voies et l’urbanisation. Insistant sur l’importance d’étudier la situation dans les pays en développement afin de mieux comprendre ce qui se passe chez-nous, le Dr Yusuf a terminé sa conférence sur une note de paix, invitant les médecins à prendre les devants pour lutter contre la guerre.

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