L’Alliance Française de Toronto accueillait jeudi 22 novembre pour la première fois ses Jeudis littéraires, rendez-vous mensuel réunissant amoureux de la littérature et écrivains, autour de lectures et de discussions. Cette semaine, le thème se portait sur la nouvelle classique et les évolutions du genre.
Les trois auteures Marguerite Andersen, Christine Klein-Lataud et Aurélie Resch ont lu des extraits de leurs ouvrages respectifs et ont ouvert la discussion sur la définition de la nouvelle. Définie par la rapidité d’un développement pour certains, par l’importance de la chute finale pour d’autres… La nouvelle semble se parer de multiples identités, notamment dans les écrits contemporains.
Christine Klein a, à ce propos, fait part de ses regrets sur l’évolution de certaines nouvelles contemporaines: «La mode semble être maintenant aux fins de nouvelles arbitraires, l’histoire semble souvent s’arrêter comme ça, sans raison. Personnellement je préfère quand la fin de la nouvelle est travaillée et inattendue!»
La vingtaine de personnes présente a ainsi pu découvrir des extraits de nouvelles lus par leurs auteurs, un moyen ô combien pertinent pour appréhender leur univers. Aurélie Resch, installée à Toronto et travaillant à la fois dans la littérature, le journalisme et la télévision, a fait partager à l’auditoire certaines de ses nouvelles. Novelliste, Aurélie Resch travaille également sur des contes, des scénarios et des critiques d’art et s’est vue gratifier de plusieurs distinctions, dont le Prix des lecteurs de Radio-Canada pour Les yeux de l’exil (2003) et Obsessions (2006).
Marguerite Andersen, bien connue des lecteurs de la revue Virages, dont elle dirige la ligne éditoriale, a également livré une lecture de ses écrits devant un public attentif. Romancière, essayiste et poète, Marguerite Andersen possède également un beau parcours en tant que professeure de français et de littérature.