Le ROC («Rest of Canada») s’en prend aujourd’hui au candidat à la chefferie du NPD Thomas Mulcair parce qu’il possède la double nationalité canadienne et française, comme il s’en prenait il y a quelques années à Stéphane Dion et à Michaëlle Jean pour la même raison (celle-ci avait même dû renoncer à la nationalité française en devenant gouverneure générale du Canada).
S’ils avaient eu la double nationalité canadienne et néerlandaise, auraient-ils été embêtés?
Aux États-Unis, on a reproché à certains candidats à la Maison-Blanche de parler français. Au Canada, on fait pareil, mais indirectement.
Car il ne faut pas s’y tromper: en visant la France, on veut atteindre les Franco-Canadiens et le bilinguisme (seulement dans le ROC, et non au Québec, bien entendu, où la minorité anglophone est on ne peut mieux traitée).