C’est la deuxième fois que je vois Andrea Lindsay en concert (jeudi soir dernier au théâtre Enwave de Harbourfront). La première fois j’avais été bluffé par ce petit bout de femme qui chante en français avec ce léger accent très troublant. La seconde m’a également rassasié. La même énergie, la même désinvolture, la même justesse dans la voix et dans les paroles. On dit que la relève francophone ne vient pas en Ontario, qu’il n’y a pas assez d’artistes, c’est faux, la relève est là, le seul hic c’est qu’elle est anglophone pour ce coup-ci.
Toujours bien habillée, très propre sur elle comme le serait une petite fille qui va à l’école, Andrea Lindsay entre sur scène avec un petit sourire espiègle figé au coin de la bouche.
L’animatrice a bien fait la présentation, oui Andrea chante en français, elle est tombé amoureuse de la langue française à 18 ans, lors d’un séjour à Paris. Ce fut une révélation pour elle.
Elle commence donc à apprendre le français et plusieurs années après, la voilà avec deux albums sur le marché et un public fidèle.
Alchimie bizarre entre Vanessa Paradis et les chanteuses classiques, Andrea Lindsay pousse à la réflexion.