Les femmes et leurs enfants aux prises avec la violence conjugale et familiale peuvent dorénavant trouver un hébergement d’urgence temporaire et sécuritaire à la Maison d’hébergement des femmes francophones. Le conseil d’administration a officiellement ouvert les locaux lundi 25 février.
«Nous sommes très émues de pouvoir vivre ce jour historique pour la reconnaissance des droits des femmes et de leurs enfants qui subissent la violence conjugale et familiale avec des effets majeurs sur leur sécurité physique, sexuelle et leur santé mentale, de recevoir les services dans leur langue», a dit Nathalie Dufour-Séguin, présidente du C.A. de la Maison d’hébergement. «Avec l’ouverture de la Maison, nous sommes fières d’offrir aux femmes de la communauté francophone un environnement chaleureux et sécuritaire pour qu’elles retrouvent leur estime de soi et leur autonomie.»
La Maison offrira un service d’hébergement d’urgence et gratuit aux femmes francophones de 16 ans et plus et à leurs enfants. L’objectif prioritaire que l’équipe de la Maison se fixe sera de les accompagner en confiance vers la reprise de leur autonomie et de réduire l’impact des conséquences de la violence dans leur vie.
Sécurité
«Nous étions particulièrement soucieuses d’offrir un hébergement sécuritaire aux femmes dans le besoin et à leurs enfants le plus rapidement possible après la fin de la construction. Durant tout ce processus, nous avons soigneusement pensé chaque détail: la sécurité, le confort des femmes et de leurs enfants et la qualité des services qui leur seront offerts», explique Jeanne Françoise Mouè, directrice générale de l’établissement.
Prévue au printemps, l’inauguration de la Maison lancera le démarrage intégral des activités de la Maison.