Le gouvernement canadien, à la recherche de technologies nouvelles pour «séquestrer» le CO2, devrait embaucher la loutre de mer: ce sympathique animal, menacé de disparition dans l’ouest de l’Amérique du Nord, se révèle être un des «puits de carbone» les plus efficaces de la nature.
Des biologistes de l’Université de Californie attribuent à ce mammifère la capacité de «pomper» 0,18 kg de CO2 de l’air, pour chaque mètre carré d’eau qu’il occupe. Ce n’est pas assez pour remplacer l’Amazonie, les loutres de mer n’étant que 100 000.
Leur population prend du mieux depuis quelques années, mais elles furent jadis 300 000, avant qu’une chasse intense, pour leur fourrure, ne les mène au bord de l’extinction.
Peindre la montagne en blanc?
Des toits blancs permettent de réfléchir la lumière du soleil et, ainsi, selon certains, atténuer le réchauffement climatique.