Le 18 novembre 1986, l’Assemblée législative de l’Ontario adoptait à l’unanimité la Loi sur les services en français. Un quart de siècle plus tard, quel bilan peut-on établir de cette mesure législative qui assure la prestation de services en français en Ontario ? Quelles améliorations devraient être faites?
C’est sous le gouvernement minoritaire de David Peterson que les trois partis politiques représentés à Queen’s Park se sont mis d’accord pour confirmer dans la législation ontarienne le droit aux services en français.
Coïncidence: vingt-cinq ans plus tard, c’est de nouveau sous un gouvernement minoritaire que vont se faire les réflexions sur le second souffle à donner aux dispositions linguistiques de l’Ontario.
Auparavant, c’était l’Office des affaires francophones qui traitait les plaintes liées à la prestation des services en français du gouvernement de l’Ontario. En 2007, la loi a été modifiée et ce rôle a été confié au Commissariat aux services en français.
Le Commissaire devrait-il continuer de se rapporter à un membre du Conseil des ministres? Lors de la dernière législature, France Gélinas, députée de Nickel Belt, a déposé le projet de loi 193 visant à reconnaître l’indépendance et l’importance du poste du Commissaire en faisant en sorte que celui-ci présente dorénavant ses rapports directement à l’Assemblée législative.