Comme le personnage de Cheickh Hamidou Kane dans son célèbre roman, L’Aventure ambigüe, Ségolène Royal tout comme la Grande Royale, s’impose par son charisme, son intelligence, son honnêteté, son engagement.
Femme forte, brillante, elle reste aujourd’hui la candidate préférée des Français de la gauche et caracole à la tête de tous les sondages.
S’ils étaient mieux inspirés, ces hommes de la gauche, les «has been» (Laurent Fabius, Dominique Strauss-Khan, Jack Lang) se seraient tout simplement retirés et auraient laissé la voie royale à Ségolène qui, est, selon encore les sondages, la seule candidate capable d’affronter le candidat de la droite aux élections de 2007. Tout comme vient de le faire Lionel Jospin et le compagnon de vie de Ségolène, le Premier Secrétaire du PS, François Hollande.
Je ne comprenais d’ailleurs pas la volonté de retour de Jospin sur l’échiquier politique. Son temps de gloire, il l’a eu tout comme ces autres messieurs, et il a pris la bonne décision en se retirant de la course.
Espérons que les «has been» sauront s’inspirer de son exemple et permettre à la grande Royal de se présenter. Elle demeure la seule vraie chance de la gauche française, et leurs conseillers devraient le leur dire.
Ségolène impose par sa force de caractère et de conviction. C’est une femme politique vraie parce qu’elle reste elle-même.