Jusqu’au 31 août, la galerie Céline-Allard du Centre francophone de Toronto accueille La francophonie ontarienne: d’hier à aujourd’hui, une exposition retraçant les moments forts d’une communauté qui fêtera bientôt ses 400 ans d’existence. L’exposition, inaugurée à Ottawa en avril 2007, est une initiative de l’Office des affaires francophones, en collaboration avec le Muséoparc Vanier. Le Regroupement des organismes du patrimoine franco-ontarien assure quant à lui la diffusion de l’exposition qui devrait passer par une dizaine de villes ontariennes au cours de l’année.
«C’est une belle exposition qui présente beaucoup d’informations sur la communauté franco-ontarienne», explique Sophie Bernier, coordonnatrice du volet culturel au Centre francophone. Les créateurs de l’exposition ont fait «une recherche poussée afin de présenter les moments importants d’une communauté qui est établie depuis 1610».
En effet, l’exposition est une véritable mine d’or de renseignements. Données historiques et photo d’archives se côtoient agréablement sur une dizaine de grands panneaux colorés relatant les étapes-phares du développement de la francophonie ontarienne de ses débuts jusqu’à aujourd’hui. L’exposition est présentée en français au Centre francophone, mais une version anglaise est également en tournée en Ontario en ce moment.
L’information sur chaque panneau est présentée de façon claire et concise. On y parle entre autres des premiers explorateurs de la Nouvelle-France, de l’établissement de forts îlots francophones dans le Nord-ouest et l’Est de l’Ontario et du rôle qu’a joué le clergé dans l’établissement de ces communautés. La participation de la communauté francophone au développement économique de la province est également mise en lumière.
En plus de mettre en valeur plusieurs figures historiques importantes, l’exposition présente également les institutions qui ont contribué à l’essor de la communauté francophone en Ontario: l’Association canadienne française d’éducation (ACFÉO), les journaux francophones tel Le Droit d’Ottawa et le réseau des Caisses Populaires pour ne nommer que celles-là.