Le président sortant de la Franco-fête, Simon Croisetière, lors de l’assemblée générale annuelle qu’il présidait mardi dernier au Collège français, a affirmé que la Franco-fête peut devenir le plus grand festival de Toronto. Il s’agissait de sa dernière assemblée générale puisqu’il va quitter Toronto pour poursuivre des études en Chine et en France. À l’issue de cette assemblée, le nouveau conseil d’administration s’est réuni pour élire un nouveau président.
Lors de cette assemblée générale, les buts de la Franco-fête ont d’abord ont été rappelés à l’assistance. La Franco-fête qui célèbre la culture francophone à Toronto, est un évènement francophone majeur qui prend de plus en plus d’importance. Lors de l’édition 2008 l’audience s’élevait à 12 000 personnes. Les membres se disent bien entendu satisfaits du succès croissant de cet évènement mais cela est encore loin de l’objectif évoqué par Simon Croisetière qui est d’arriver à une audience de 100 000 personnes.
Cela prendra bien entendu un certain temps et nécessitera la mise en place d’un plan bien ficelé. Avec 150 000 francophones dans le grand Toronto il y a déjà une audience potentielle mais Franco-fête ne compte pas se limiter à cela.
Pour arriver à réunir un tel nombre de personnes, les membres comptent également attirer les francophones vivant dans des villes plus éloignées comme à Waterloo où London ainsi que les francophiles de la région. Le président sortant de la Franco-fête explique que «cet objectif est tout à fait réalisable puisque les festivals grecs où italiens rassemblent un nombre de personnes très important alors que la majorité du public ne parle pas la langue».
L’argent étant le nerf de la guerre, la question financière a occupé une place importante lors de cette assemblée générale. Les personnes présentes se sont réjouies de la clarté dans la présentation du bilan de Franco-fête 2008. Le conseil d’administration voudrait cependant améliorer l’évaluation du budget qui sera disponible pour 2009, ce qui n’est pas une tâche facile vu que l’on ne connaît pas les chiffres exacts des subventions qui seront accordées.
L’organisation de la Franco-fête de 2009 commencera par la recherche de nouvelles subventions. De ce côté, personne ne sera oublié: l’association entend développer l’apport de fonds privés, développer les mécanismes d’autofinancement et insister particulièrement sur le développement d’apport de fonds publics.