L’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Europe (CETA en anglais) représente une opportunité pour toutes les parties prenantes, selon Kareen Rispal, l’ambassadrice de France au Canada.
Un élément de stabilité dans un monde incertain
Dans un climat d’incertitude ambiant quant à l’avenir du Brexit, les crises régionales, les inquiétudes sur l’écologie, «le CETA est un élément de stabilité», a-t-elle dit à la tribune du Club canadien de Toronto jeudi dernier.
D’abord, la France et le Canada ont un socle de valeurs commun qu’on retrouve par exemple dans la gestion des crises internationales, notamment au sein du G7.
Aussi, les relations économiques entre les deux pays sont étroites: la France est le second pays de destination des investissements du Canada en Europe (après le Royaume-Uni), et il y a 1000 entreprises ou branches d’entreprises françaises au Canada (la moitié au Québec). Inversement, on compte 250 entreprises canadiennes en France.
Il n’y a qu’à voir la proximité idéologique du président français Emmanuel Macron avec le premier ministre canadien Justin Trudeau pour se rendre compte que ce traité sonne comme une évidence, selon l’ambassadrice.