à 11h19 HNE, 1er février 2013.
MONTRÉAL – Le regain en popularité de la fourrure, particulièrement chez les jeunes, est une tendance bienvenue par les fabricants, mais les militants pour les droits des animaux sont loin de voir d’un bon oeil le port d’une matière que l’industrie s’acharne pourtant à présenter comme étant écologique et durable.
«C’est quelque chose que nous avons remarqué et que nous prenons très au sérieux», lance Sayara Thurston du bureau de Montréal de la Humane Society, un groupe de défense des droits des animaux, à propos de l’engouement pour les accessoires de fourrure.
Selon elle, les jeunes qui portent par exemple des parkas avec des capuchons de fourrure ne savent pas qu’ils portent de la vraie fourrure, ou bien croient tout simplement que leurs manteaux sont ornés de retailles de peaux d’animaux qui ont été tués pour faire des manteaux complets ou pour d’autres usages.
«Ils ne se rendent pas compte que la plupart des animaux tués le sont pour ça», souligne-t-elle. Pour son groupe, l’industrie de la fourrure est «particulièrement cruelle», car elle commercialise un produit de luxe qui n’est plus nécessaire puisque des remplacements artificiels et tout aussi chauds sont disponibles sur le marché.