La Fondation franco-ontarienne: croissance phénoménale en 20 ans

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Publié 04/07/2006 par Paul-François Sylvestre

Fondée en 1986, la Fondation franco-ontarienne a d’abord recueilli des dons pour appuyer des initiatives pouvant assurer la vitalité de la communauté franco-ontarienne. Lors de sa première année d’opération, la Fondation a créé un fond principal constitué d’un capital de 400 000 $ et a versé 30 000 $ pour appuyer divers projets dans toutes les régions de la province. Vingt ans plus tard, la Fondation a un capital de 2 300 000 dollars et verse 226 000 $ en appuis financiers. «Que de chemin nous avons parcouru depuis 1986!», de lancer son président Claude B. Gingras.

Lors de sa première année de fonctionnement, la Fondation franco-ontarienne comptait 300 donateurs. Ce nombre a maintenant doublé. La moyenne d’un don se chiffrait à 100$ en 1986, elle s’établit désormais à 230$. Vingt ans passés, le gala annuel rapportait 12 000$; aujourd’hui le profit se chiffre à 37 000$. En 1986, la Fondation avait un fonds principal; en 2006, ce sont 21 fonds de dotation qu’elle gère. Les deux fonds les plus connus sont sans doute le FondAction provincial et le Fonds jeunesse.

Ce dernier appuie financièrement la mise en œuvre d’initiatives qui renforcent chez les jeunes francophones le sentiment d’appartenance à la langue et à la culture française, qui augmentent la contribution des jeunes francophones à la vie communautaire et qui freinent leur exode vers d’autres milieux. À titre d’exemple, ce Fonds a versé 8 000$ à la Coopérative radiophonique de Toronto en 2005-2006.

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Parmi les 21 fonds de dotation, on retrouve le Fonds Robert-Paquette qui appuie les artistes franco-ontariens pour le développement de la chanson et de la musique. Il y a aussi le Fonds de la relève agricole franco-ontarienne, qui favorise le démarrage, l’établissement et le développement des entreprises agricoles francophones en Ontario.

Notons également le Fonds d’appui au démarrage en économie sociale concertée de l’Ontario, qui soutient les intervenants dans la réalisation de projets culturels, économiques et sociaux pour la communauté francophone. Selon Claude B. Gingras, «plusieurs projets seront mis sur pied dès l’automne; entre autres, nous verrons naître un Vin fromage bénéfice à Toronto». Jusqu’à maintenant, ce genre de gala n’avait lieu qu’à Ottawa.

Auteur

  • Paul-François Sylvestre

    Chroniqueur livres, histoire, arts, culture, voyages, actualité. Auteur d'une trentaine de romans et d’essais souvent en lien avec l’histoire de l’Ontario français. Son site jaipourmonlire.ca offre régulièrement des comptes rendus de livres de langue française.

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