La Fête de la musique retrouve la rue

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Publié 26/06/2012 par Guillaume Garcia

L’Alliance française de Toronto avait fait le pari, cette année, d’organiser la Fête de la musique dans le quartier Kensington, dans la rue, comme cela se fait dans le pays qui a popularisé cet événement musical, la France.

Le 21 juin de chaque année, de nombreuses villes un peu partout dans le monde suivent l’idée de l’ancien ministre français Jack Lang et proposent des soirées de musique jusqu’aux petites heures du matin. Toronto ne fait pas encore partie du cercle des initiés.

Depuis plusieurs années, l’AFT tente désespérément de combler le vide en invitant la communauté francophone à célébrer la Fête de la musique, avec plus ou moins de succès. Le pari de 2012, de remettre la rue au centre des festivités, n’a pas réussi à inverser la tendance. Une infime partie de la communauté s’intéresse à l’événement.

Ce jeudi après midi, sur la rue Augusta du quartier Kensington, entre College et Oxford, plusieurs groupes invités par l’AFT, une trentaine, se partagent l’attention, dispatchés sur cinq bouts de trottoirs. Ils jouent à tout de rôle des mini-sets.

À part quelques badauds, des amis d‘organisateurs et les bénévoles de l’AFT, le public se compte sur les doigts d’une main, allez, de deux…

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Finalement le public grossit quelque peu à la sortie des bureaux, avant que l’orage ne pointe son nez et que les artistes finissent de jouer sous la pluie. La soirée s’est terminée au bar Waterfalls ou la salle s’est remplie sans aucune difficulté.

Le directeur de la programmation, Dominique Denis reste fier d’avoir tenter de ramener la fête dans la rue. « Je pense qu’on se devait de le faire, de ramener la fête populaire. On a eu deux heures assez bonnes entre 16h30 et 18h30. Pour la soirée on a aussi eu un beau public. »

Si la Fête de la musique à Toronto ne parvient pas à sortir des balbutiements inhérents au faible budget (quelques miliers $ imagine-t-on), les partenariats avec la Fondation franco-ontarienne et l’association des commerçants et des habitants de Kensington pourraient s’avérer intéressants à poursuivre en vue de perenniser une Fête de la musique dans les rues de Kensington, seul moyen d’habituer la population à cette fête.

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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