L’Alliance française de Toronto avait fait le pari, cette année, d’organiser la Fête de la musique dans le quartier Kensington, dans la rue, comme cela se fait dans le pays qui a popularisé cet événement musical, la France.
Le 21 juin de chaque année, de nombreuses villes un peu partout dans le monde suivent l’idée de l’ancien ministre français Jack Lang et proposent des soirées de musique jusqu’aux petites heures du matin. Toronto ne fait pas encore partie du cercle des initiés.
Depuis plusieurs années, l’AFT tente désespérément de combler le vide en invitant la communauté francophone à célébrer la Fête de la musique, avec plus ou moins de succès. Le pari de 2012, de remettre la rue au centre des festivités, n’a pas réussi à inverser la tendance. Une infime partie de la communauté s’intéresse à l’événement.
Ce jeudi après midi, sur la rue Augusta du quartier Kensington, entre College et Oxford, plusieurs groupes invités par l’AFT, une trentaine, se partagent l’attention, dispatchés sur cinq bouts de trottoirs. Ils jouent à tout de rôle des mini-sets.
À part quelques badauds, des amis d‘organisateurs et les bénévoles de l’AFT, le public se compte sur les doigts d’une main, allez, de deux…