La FCFA pose trois questions aux partis politiques

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Publié 05/04/2011 par Marie-Pier Gagné

À l’approche des élections fédérales, la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada a soumis, vendredi dernier, un sondage aux cinq principaux partis politiques. Un aperçu des intentions de chacun d’eux face à la préservation de la langue française en milieu minoritaire sera disponible dès le 18 avril prochain.

«Nous voulons tout d’abord sensibiliser les politiciens à la présence de francophones sur les territoires davantage anglophones», explique la présidente de la FCFA, Marie-France Kenny.

Le sondage distribué se sépare en trois interrogations bien distinctes. La première question fait référence au respect de la Loi sur les langues officielles, la suivante aux besoins et réalités des citoyens francophones en milieu minoritaire, et la dernière, à l’investissement qui sera effectué en faveur de ces citoyens prochainement.

Au-delà des engagements de principe en lien avec la dualité linguistique, la FCFA est à la recherche de «détails concrets» sur ce que les partis prévoient mettre en place au cours de leur mandat au sein du prochain Parlement.

Mme Kenny croit en des réponses rapides de la part des différents partis. «Nous avons effectué cette enquête à tous les ans depuis sept ans, et jusqu’à maintenant, tous les partis politiques visés avaient pris la peine d’y répondre », mentionne-t-elle.

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Par contre, les récentes publicités télévisées en français des principaux partis politiques font davantage allusion au Québec, bien que de nombreux francophones soient éparpillés d’un océan à l’autre, principalement en Ontario et au Nouveau-Brunswick. Et c’est exactement ce que tente d’éliminer Mme Kenny: «C’est vrai que la francophonie du Canada est surtout concentrée au Québec. Par contre, il ne faut pas oublier qu’à l’extérieur de cette province habitent 2,5 millions de francophones», souligne-t-elle.

La FCFA est déterminée à poursuivre d’autres luttes, notamment en ce qui touche le bilinguisme des juges à la Cour Suprême. «Nous bûchons sur l’application exemplaire de la Loi sur les langues officielles depuis 40 ans, ce qui n’est pas rien», souligne Mme Kenny.

«Les citoyens francophones militent pour plus qu’un énoncé de principe. Il veulent savoir de quelle façon les partis vont prendre la décision d’appuyer la dualité linguistique», affirme la présidente.

Au fur et à mesure qu’elle recevra les réponses des partis, la FCFA les rendra disponibles sur son site Web
www.fcfa.ca
sur Twitter www.csf.gouv.on.ca
et sur Facebook www.facebook.ca/fcfacanada

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