Il y a toutes sortes d’informations erronées qui circulent actuellement dans le débat public et médiatique.
On présente le projet de loi C-232 comme un choix entre la compétence juridique et le bilinguisme, mais c’est un faux choix: la Charte canadienne des droits et libertés fait en sorte que le bilinguisme est une des compétences juridiques essentielles pour siéger au plus haut tribunal du pays.
Par ailleurs, contrairement à ce que certains médias ont avancé, on trouve au Canada plus de 5,4 millions de personnes qui parlent les deux langues officielles. La FCFA estime qu’on pourra sûrement trouver là-dedans neuf candidats qualifiés pour siéger à la Cour suprême, d’autant plus que huit des neuf juges qui siègent actuellement à la Cour sont bilingues.