Invité de la Société d’histoire de Toronto, Paul-François Sylvestre a prononcé une causerie dans le cadre de la Semaine de la francophonie le 24 mars. Il a choisi de présenter un florilège de ces personnalités franco-torontoises qui passent souvent inaperçues.
Il y a des noms qui s’imposent tout de go parce que des institutions ou des rues portent leur nom. C’est le cas d’Étienne Brûlé, de Mgr de Charbonnel, de Jacques Baby (Baby Point), de Laurent Quetton de Saint-Georges (rue St. George), d’Omer Deslauriers et de Laure-Rièse. Ces exemples ne constituent que la pointe de l’iceberg.
Une douzaine d’athlètes, artistes ou écrivains nés à Toronto se cachent sous l’eau, sans compter ceux et celles qui, sans être nés à Toronto, y ont œuvré. M. Sylvestre a d’abord signalé quelques sportifs nés à Toronto: Francis Amyot (1904-1984), capitaine de la première équipe olympique canadienne en canot et seul médaille d’or pour le Canada aux Jeux olympiques de Berlin en 1936; Albert Frenchy Bélanger (19061969), boxeur et champion mondial en 1927; Ronald Lalonde (1952- ), hockeyeur évoluant avec les Penguins de Pittsburg et les Capitals de Washington; Louis Grenier (1960- ), patineur de vitesse et champion nord-américain à l’anneau de vitesse intérieur.
Sur la scène culturelle, le nom de Robert Godin est bien connu (Théâtre français de Toronto et Théâtre La Tangente). Il y a aussi Colombe Demers (1972- ) qui joue au festival Shaw, au Théâtre français et au Canadian Stage.
Du côté des écrivains, le plus célèbre Franco-Torontois est sans doute Robert Dickson. Né le 23 juillet 1944, de parents anglophones, il embrasse la culture franco-ontarienne, devient professeur à l’Université Laurentienne, remporte le Prix du Gouverneur général (2002) pour le recueil Humains paysages en temps de paix relative et traduit plusieurs pièces de Jean Marc Dalpé.