«Une ville sans édifices est comme une personne sans mémoire» a cité Gilles Huot pour illustrer l’importance de la rénovation du patrimoine. Pour cet habitant du quartier Cabbagetown, on n’a pas à démolir le passé pour préserver notre culture.
Gilles ne se définit pas comme un spécialiste, mais comme un passionné d’histoire du patrimoine. À travers les photographies de son quartier, ce salarié des services en français du gouvernement de l’Ontario, conférencier du mois de la Société d’Histoire à l’Alliance française, nous a fait découvrir l’importance de conjuguer passé avec avenir.
La préservation est une bonne idée… qui est arrivée trop tard à Toronto, selon lui. La loi à ce sujet n’a été votée qu’en 1975. Et encore, elle a mis du temps à s’installer.
Protéger l’histoire
Cabbagetown n’est protégé que depuis 2002, alors que celui-ci enferme les édifices les plus historiques de Toronto. «Entre 2010 et 2014, ce sont plus de 7000 propriétés historiques qui ont été rénovées», précise Gilles Huot.
La question ici est celle du «paysage urbain». La ville est construite selon une harmonie particulière, les bâtiments dépendent des artères où elles se trouvent.