En 1909, le juge Albert Constantineau a présidé la Commission constituante du premier organisme provincial de défense des droits de la communauté francophone de l’Ontario. Depuis, son exemple de bénévolat en faveur de l’épanouissement de la francophonie ontarienne fut suivi par un grand nombre de juristes.
Lorsque 1200 délégués représentant les Francophones de tous les coins de l’Ontario se réunissent à Ottawa du 18 au 20 janvier 1910 pour créer l’Association canadienne-française d’éducation de l’Ontario, connue successivement sous les noms Association canadienne-française de l’Ontario (ACFO), Assemblée des communautés franco-ontariennes puis, de nos jours, Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), c’est à Maître Napoléon-Antoine Belcourt qu’ils en confient la présidence.
Après un premier mandat (1910-1912), ce natif de Toronto assumera de nouveau la présidence de 1919 à 1932.
Entre ces deux mandats, il plaidera jusque devant le Conseil privé de Londres (alors le plus haut tribunal de l’Empire britannique) pour contester le Règlement 17 qui limitait l’usage et l’enseignement du français en Ontario.
Les autres avocats qui ont présidé l’organisme provincial sont Gaston Vincent (1953-1959); Roger-N. Séguin (1963-1971) et Ryan Paquette (1971-1972).