Selon une nouvelle étude publiée par l’OCDE, la crise économique mondiale inaugurée en 2008 par la faillite de banques américaines ayant spéculé sur des hypothèques toxiques, a eu d’importantes répercussions sur le bien-être des populations, qui s’étendent bien au-delà des suppressions d’emplois et de la perte de revenus, puisqu’elles influent sur la satisfaction des individus à l’égard de leur vie et sur leur confiance dans les pouvoirs publics.
L’étude Comment va la vie? montre que le bien-être «subjectif» s’est détérioré dans les pays les plus affectés par la crise (en Europe surtout). Entre 2007 et 2012, ce «sentiment de satisfaction à l’égard de la vie» a chuté en moyenne de plus de 20% en Grèce, de 12% en Espagne et de 10% en Italie.
Pourtant, des augmentations modérées sont à noter pour l’Allemagne, Israël, le Mexique, la Russie et la Suède.
L’étude de l’Organisation pour la coopération et le développement économique (un forum de 34 pays industrialisés, dont le Canada) révèle également que les citoyens des pays de la zone euro les plus éprouvés ont perdu confiance dans leurs gouvernements et leurs institutions.
Dans ces pays, la proportion de personnes qui déclarent avoir confiance dans les pouvoirs publics a chuté de 10 points de pourcentage entre 2008 et 2012. Dans la zone OCDE, moins de la moitié des personnes interrogées déclarent avoir confiance dans leur gouvernement, soit le plus bas niveau enregistré depuis 2006.