Après l’éclosion du scandale Franco-Expo qui a mené à l’annulation abrupte de la foire francophone le 27 mars à Exhibition Place, l’heure est maintenant à la réflexion. Deux principales questions sont sur toutes les lèvres: les déboires de Franco-Expo auront-ils des répercussions sur les prochains événements qui seront organisés dans la communauté franco-torontoise? Et les trois organisateurs de l’événement sont-ils partis avec l’argent de la caisse?
Le mutisme de Kimber Management – firme organisatrice de l’événement – laisse bien plus de questions en suspens qu’il n’apporte de réponses. Aucun de nos appels n’a été retourné et aucun participant n’a encore eu droit à une explication.
Franco-Expo devait se dérouler du 26 au 28 mars au Queen Elizabeth Hall d’Exhibition Place. Les organisateurs de l’événement – Gail Makila, Joseph Civitella et David Kimber – ont annulé cavalièrement la foire quelques heures après son ouverture. Des élèves d’écoles d’immersion étaient pourtant sur place et des représentants d’universités qui tenaient des kiosques s’étaient déplacés d’aussi loin que Terre-Neuve pour venir présenter leurs programmes aux jeunes Torontois.
Plusieurs conférenciers de renom, dont Justin Trudeau et Bernard Voyer, ont été avertis à la dernière minute de l’annulation de l’événement et leur contrat n’a pas été honoré. Même scénario du côté des artistes qui devaient offrir des spectacles, dont Marie-Chantal Toupin, Sylvain Cossette, Audrey de Montigny et Konflit Dramatik, qui ont tous perdu trace des trois organisateurs depuis.
Tous ceux qui se sont sentis floués par Kimber Management tentent maintenant de savoir ce qui s’est vraiment passé.