Loin de seulement promouvoir le français dans les situations où il cohabite avec d’autres langues, la diversité implique aussi pour les francophones la promotion des langues nationales dans les pays où le français est la langue officielle ou dominante. Le 3 et le 5 juillet dernier, l’Observatoire international des droits linguistiques a tenu à Québec un symposium dans le cadre du Forum mondial de la langue française.
Les intervenants ont présenté l’expérience de pays de la francophonie en Amérique du Nord, en Amérique centrale et en Amérique du Sud, en Europe et en Afrique.
Les organisateurs avaient confié à Michel Bastarache, ancien juge de la Cour suprême du Canada, avocat-conseil au sein du cabinet Heenan Blaikie et expert en matière de droits linguistiques, la responsabilité de présenter une réflexion de synthèse. La version écrite de ses propos est maintenant disponible.
Comme on pouvait s’y attendre, le respect des droits linguistiques ainsi que les aménagements linguistiques ont progressé dans certains pays plus que dans d’autres. Et il est évident que la diversité linguistique ne peut être maintenue et prospérer que si les instances compétentes la reconnaissent.
Dans son exercice de synthèse, Bastarache vérifie s’il y a des points de convergence dans les présentations au sujet de l’aménagement de la coexistence des langues dans l’espace francophone. Il constate qu’il y a deux approches divergentes au pluralisme des langues.