à 17h47 HNE, le 26 novembre 2012.
QUÉBEC – La récitation de la prière à une séance du conseil de ville ne porte atteinte à aucun droit puisqu’elle se fonde sur un des grands principes de la Constitution.
C’est ce qu’a fait valoir la Ville de Saguenay, lundi, en Cour d’appel, à Québec. La Ville et son maire Jean Tremblay contestent une décision du Tribunal des droits de la personne qui leur interdit de prononcer une prière en ouverture de séance et qui exige le retrait du crucifix et d’une statue du Sacré-Coeur.
C’était un citoyen, Alain Simoneau, qui avait porté plainte et le Tribunal des droits de la personne avait jugé que Saguenay avait porté atteinte de façon discriminatoire à son droit à la liberté de conscience et de religion.
La cause en appel a été entendue lundi par les juges Benoît Morin, Allan H. Hilton et Guy Gagnon. M. Tremblay n’a pas assisté aux plaidoiries.